La coupe de France c’est la plus belle des coupes
Pour la première conférence de presse de l'année 2019, Jean-Louis Gasset est venu présenter ses vœux de santé aux quinze journalistes présents. Il a ajouté à sa liste de vœux de bons résultats en conformité avec les attentes du club vert. Après trois coupes de France à son palmarès, Jean-Louis Gasset espère déjà passer un tour celui des 32ème à Strasbourg comme bien d'autres clubs de Ligue 1. L'appétit viendra en mangeant selon le coach stéphanois et surtout, il ne veut pas faire la une du journal L'Equipe en cas d'élimination prématurée. Il ajoute que « comme pour tous les matches de coupe, il faudra être efficaces d’entrée. » Les Verts entrent en lice dimanche après-midi, à Strasbourg (14h15).
Après deux jours d’entraînement au Chambon sur Lignon où « il faisait frais ! C'était L'Etrat ou Le Chambon mais pas l'Espagne contrairement çà ce que j'ai lu dans la presse ! » et en marge de l’entraînement de vendredi ouvert au public, Jean-Louis Gasset a invité des jeunes joueurs dont il apprécie le jeu lors des matchs des U17. Ainsi, de temps en temps, « j'ai un coup de cœur pour un jeune, j'aime le voir évoluer avec le groupe professionnel pour savoir s'il intègre facilement. » Donc, deux jeunes joueurs ont été mis à l'essai avec le groupe professionnel et « ce que j’ai vu ce matin c’est pas mal ! »
Le mercato a été évoqué où il s'attend à de nombreuses sollicitations jusqu'au 31 janvier minuit mais « on restera vigilant » avec notamment le cas de son attaquant Robert Beric où Jean-Louis Gasset s’attendait à son départ lors du mercato estival dernier. Surtout qu’il avait fait comprendre à son avant-centre qu’il ne comptait pas sur lui. Mais à sa grande surprise, ce dernier est resté à Saint-Étienne, alors qu’il a bel et bien eu des propositions : « Avec Beric, ma position est bancale depuis le début. L’été dernier, je pensais qu’il allait partir, il en a eu l’opportunité d’ailleurs. J’ai donc passé un deal avec lui, mais jusqu’au 23 décembre. Là, on est dans le même cas ». Chose surprenante, à la question d'un éventuel départ courant janvier, Jean-Louis Gasset nous a répondu : « je n’en sais rien du tout ! » Pour terminer, au sujet de sa lettre au Père Noël, Jean-Louis Gasset ajoute : « J’en ai discuté hier. Je ne l’ai pas encore vu passer. Je ne pense pas avoir la folie des grandeurs. Les matches vont s’empiler et il y a des postes où on va être ric-rac. » surtout en défense et en milieu nous précise-t-il à demi-mot.
L'interview est à retrouver sur asse.fr :
La Coupe de France est-elle un objectif, un vœu que vous formulez pour la nouvelle année ?
Pour le moment, on est nombreux à l’avoir comme objectif. On va d’abord essayer de passer ce premier tour et, ensuite, l’appétit viendra en mangeant. Dans une coupe, on est souvent tributaire des tirages au sort. Pour moi, c’est la plus belle des compétitions car elles mélangent les clubs amateurs aux clubs professionnels. C’est magnifique !
Qu’allez-vous dire à vos joueurs, qui retrouvent la compétition face à une équipe de niveau amateur ?
Que ça reste un match de football. Pour notre adversaire, arriver en 32e de finale, c’est déjà un très grand motif de satisfaction car ça n’arrive pas tous les jours. C’est une équipe qui va jouer le match de sa vie car affronter (Wahbi) Khazri, (Rémy) Cabella ou (Yann) M’Vila est un rêve. Ils vont tout donner. Il faut qu’on soit professionnels, qu’on se remette dans la compétition. Le mois de janvier peut nous amener vers de belles choses.
Comment vous êtes-vous renseigné sur l’Olympique Strasbourg, l’adversaire de dimanche ?
On a pris quelques renseignements avec l’équipe d’Épinal, leur adversaire du tour précédent, via Xavier Collin, l’entraîneur. On a essayé d’avoir le plus de données pour être le plus professionnel possible et respecter au maximum notre adversaire. L’Olympique Strasbourg est une équipe qui a beaucoup de qualité technique. Elle a du cœur, elle combat. À nous de nous adapter et faire voir que nous sommes une équipe de Ligue 1. Comme pour tous les matches de coupe, il faudra être efficaces d’entrée. En 32ème, il y a toujours un ou deux exploits. Ne faisons pas la une des journaux lundi…
Jouer sur la pelouse de La Meinau est-il un avantage pour votre équipe ?
Peut-être car on connaît le terrain mais je pense que les amateurs sont toujours satisfaits de jouer dans un stade comme La Meinau. Évoluer dans un grand stade et contre des professionnels, c’est une double-fête. J’espère que ce sera un bon match de reprise. Après, on ira à Guingamp, puis on recevra Marseille et Lyon en quatre jours. Très vite, on sera dans le vif du sujet.
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Date de dernière mise à jour : 31/01/2019